Jean de la Croix ²⁸, † 1591 (La Vive Flamme d'amour, strophe 3, vers 1; Œuvres complètes, DDB, 1959, trad. Cyprien de la Nativité, p. 1023) ; Thérèse de l'Enfant-Jésus, † 1897 (Manuscrits autobiographiques, Carmel de Lisieux, 1957, Prologue p. 6) ; Bloy, 1897 (La femme pauvre, Paris, 1897, p. 297) ; Tagore ²⁹, 1913 (Gitanjali, Londres, 1913; trad. A. Gide, L'offrande lyrique, 46^ème éd., Paris, 1942, poème 10) ; Bergson ³⁰, 1932 (Les deux sources de la morale et de la religion, Paris, 6^ème éd. 1932, p. 249).

Au milieu du vingtième siècle commence une nouvelle période : aux intuitions et allusions succèdent des œuvres construites, amples et développées : en 1935 S. Boulgakoff publie un livre en russe, qui en 1946 sera traduit en français : Du Verbe incarné.

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28. - "... et comme Il est la vertu de la souveraine humilité, il t'aime avec une souveraine humilité et avec une souveraine estime pour toi, en te rendant égale à Soi, Se découvrant Lui-même à toi, avec allégresse, par le moyen de toutes ses connaissances, avec son visage plein de grâces, te déclarant en cette union, non sans grande jubilation de ta part : Je suis à toi et pour toi. Je prends plaisir d'être ce que Je suis, afin d'être à toi et de Me donner à toi."

29. - "C'est ici ton tabouret; ici tes pieds reposent où vit le très pauvre, l'infime et le perdu. Si je tente de m'incliner vers toi, ma révérence ne parvient pas à cette profondeur où reposent tes pieds parmi le très pauvre, l'infime et le perdu.
Où ne hante jamais l'orgueil, là tu marches dans la livrée de l'humble, parmi le très pauvre, l'infime et le perdu.
Mon cœur ne trouvera jamais sa route vers où tu tiens compagnie à ceux qui sont sans compagnon, parmi le très pauvre, l'infime et le perdu."

30. - " ce qu'on pourrait appeler l'humilité de Dieu ".

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