Notre texte présente aussi la particularité de mettre en scène un "je" qui n'est ni autobiographique, ni chrétien, mais universel comme Adam ; cependant cet universel se diversifie en deux applications parallèles, l'une concernant le Juif (7,14-17, deux fois le mot Loi), l'autre le païen grec (7,18-20, deux fois agathon, une fois kalon).

7,14-17
7,18-20

14. Nous savons, en effet, que

18. Je sais, en effet, qu'en

la loi est spirituelle ;


mais moi, je suis charnel

moi, je veux dire dans ma chair,

vendu comme esclave au péché.

le bien n'habite pas.

15. En effet, je ne comprends rien

En effet, vouloir le bien est à ma portée,

à ce que j'accomplis,

mais non pas l'accomplir.

en effet, ce que je veux,

19. En effet, ce que veux, le bien

je ne le fais pas,

je ne le fais pas,

mais ce que je hais,

mais ce que je ne veux pas, le mal,

je le fais.

je le fais.

16. Si donc, ce que je ne veux pas,

20. Si donc, ce que je ne veux pas,

je le fais,

moi, je le fais,

je suis d'accord avec la loi


et reconnais qu'elle est bonne ;


17. En réalité, ce n'est plus moi

ce n'est plus moi

qui accomplis cela,

qui accomplis cela,

mais le péché qui habite en moi.

mais le péché qui habite en moi.

A côté des parallèles très étroits entre ces deux passages, les différences apparaissent d'autant plus expressives :

la loi (en 14)

le bien (agathon) (en 18a)

la loi (en 16)

le bien (kalon) (en 18b)


le bien (agathon) (en 19)