En tenant compte du parallélisme des idées et des mots, tout en soulignant les nuances, on obtient la configuration suivante :

I. a) cri de détresse concernant la mort : 7,24 ;

b) victoire (en Jésus Christ) : 7,25a.

II. a') cri de détresse concernant le péché : 7,25b ;

b') victoire (en Jésus Christ) contre la condamnation : 8,1.

III. conclusion synthétique :

b'') l'Esprit de Vie (en Jésus Christ) vainqueur (8,2a)

a'') du péché (II) et de la mort (I) : 8,2b.

 

Avec cette clef on peut comprendre l'enchaînement des propositions dans ces versets. Si on refuse de faire attention à cette construction littéraire tout devient chaotique. D'autre part comme l'espace où se déploie cette construction se limite à 5 versets, il est facile d'avoir une saisie synthétique de ce passage. La nécessité de lire ces versets en tenant compte d'une construction littéraire nous invite à faire de même pour l'ensemble des chapitres 5 à 8.

La clef d'interprétation de ces chapitres n'est pas à chercher dans une suite logique et linéaire des idées, mais dans une construction littéraire où des développements parallèles ou antithétiques reprennent et précisent les idées fondamentales propres à cette épître 20.